Les boums, ce sont des séances de danse libre ! La danse libre ? Kézako ? C’est quand ton corps s’exprime librement sur de la musique, quand le seul critère de validité d’un mouvement n’est plus de savoir si c’est esthétiquement plaisant mais s’il vient naturellement. C’est lâcher prise et se laisser aller. C’est danser comme en solitaire dans sa chambre ou sa salle de bain mais en groupe ! Ou comme lors des boums de l’enfance (j’ai grandis dans les années 90 et j’en ai vécu pas mal avec les copaines de l’époque).
Les boums de danse libre ont un cadre et un déroulé plus fixe que dans mon enfance pour permettre à toutes les personnes de bien s’y sentir. Pour moi, la danse libre a été un outil formidable de reconnexion à mon corps, de réappropriation de mon esthétique du mouvement et de créations de liens forts. Parce qu’à la base des boums, quand on a commencé en septembre 2019 avec Léa et Gwen, on les a pensé comme des espaces en mixité choisie. Parce que pour réapprendre à bouger, à sentir nos corps, on avait besoin de sécurité et de bienveillance. Et c’est que nous permettait la mixité choisie.
Organiser des boums demande très peu de matériel ou de compétences particulières. Si tu as l’envie de bouger, un corps (quelque soit son état, quelque soit ta relation avec lui), de l’espace, c’est bon ! Même sans musique ce serait possible.
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S’al est agréable de faire ça en grand groupe, même en petit comité ou petite bulle, cela fonctionne ! Prendre le temps de se donner de l’espace pour expérimenter avec son corps et prendre du plaisir est encore plus important dans une période confinée.